Poncarale

Deux quartiers distincts formaient la municipalité de Poncarale , mais aujourd’hui, il n’existe pas de solution de continuité entre Poncarale et son bourg. Si l’emplacement de l’hôtel de ville devait avoir une influence sur le poids démographique, plutôt que par les événements historiques, il faut se rappeler qu’à partir de la domination vénitienne jusqu’à nos jours, la fraction dite n’a jamais égalé, sinon dépassé le centre. Si l’on traverse la zone étendue de la zone municipale,  il est possible de retrouver des signes de l’agriculture dans l’ancienne ferme de Ferramondine, Mazzola et le théâtre de la grange. Plus fertile est la campagne du village, avec des structures agricoles dont les noms sont issus de familles nobles qui se sont installées sur cette terre autour des XV-XVI siècles,  sont les deux Berteroni, la Finiletto, la Malfatto, le Bona, Emilia, Nassina et Monfanina. En 1609-1610, il semble que les habitants de Poncarale, 400 en tout «aucun revenu» et répartis dans soixante-dix familles avaient très peu de terres disponibles et ont dû travailler pour l’une des “familles méritantes dont la noblesse ancestrale ont été en mesure de combiner l’amour de la terre et vie simple du pays, “comme il l’écrit, avec le sens de la vénération obsolète à la noblesse, l’auteur de l’encyclopédie “Poncarale” de Brescia. Le symbole de cet amour pour la terre est Agostino Gallo (1499-1570). Né à Cadignano dans une famille  aisée, il se consacre aux études à Verolanuova et à Quinzano; il fréquente Giacomo Chizzola, les Averoldi et les Luzzago. En 1534, il fait acquisition dans ce Bourg de Poncarale, une proprieté  “de bonne terre” et un immeuble per soi et le, qui devra travailler la terre. Insegnamenti mutuati dall’antichità et  suggerimenti provenant d’autres agronomes lui permettront de créer une entreprise modèle dans laquelle s’alternent les cultivations et la production augmente.  Jusqu’à 1556, année où il vend la proprieté et se consacre à la  rédaction de l’ouvrage qui le rendra célèbre, les “Dix jours della réelle agriculture et plaisirs de la Villa” (1564). A l’auberge tenue par la Chiaviche Moro, a eu lieu la fameuse “paix de Bagnolo” 4 7 août 1484 présentant les principaux chefs de l’époque, le duc de Calabre et Lodovico il Moro, R. et R. Sanseverino Gonzaga etc. Encore aujourd’hui, une plaque commémore ceci. Et si d’autres personnages et des événements ont le mérite valeur de souvenir, il est bon de mentionner les deux sœurs Girelli, bienfaitrices que le pays n’oublie pas , ainsi que le patrimoine artistique en l’église paroissiale du village, qui compte parmi ses tableaux un San Rocco Moretto (1498-1554 ), une pelle G. Rottini (1797-1858) et Marie et l’Enfant  par Lazzarini (1710-1801). Poncarale partage avec Capriano del Colle la légère altitude du Mont Netto, sur les flancs où les nobles amaient pratiquer la chasse au renard et se mesurer en duels  hippiques.